Sidi M’hamed Belhadi, le procureur adjoint du tribunal de Sidi M’Hamed a été muté par sa tutelle au tribunal de Guemmar, à El Oued, mais il était très présent dans les grandes artères de la capitale en ce 52 ème vendredi du Hirak.

Ses portraits étaient portés très haut par les manifestants qui lui ont même dédié des chants spéciaux. En ce 52ème vendredi, la justice, ou plutôt son indépendance, était au cœur des revendications des manifestants, lesquels demandaient où était passé la justice de leur pays.
Les milliers de manifestants qui déferlaient sur la place Maurice-Audin avec trois drapeaux amazighs, aux côtés des nombreux emblèmes nationaux, ont été surpris quand quelques policiers ont fendu la foule pour essayer d’arracher les drapeaux des mains des manifestants. Encerclés par les manifestants et ne pouvant rebrousser chemin, les policiers ont fait usage d’une bombe de dés-encerclement pour s’extirper du milieu de la foule. Un moment de panique s’en est suivi, avant que la manifestation ne reprenne de plus belle avec des manifestants remontés à bloc.
Autre moment fort de ce 52ème vendredi à Alger: les ultras du MCA et de l’USMA ont décidé de boycotter le derby algérois qui coïncidera avec le 22 février. premier anniversaire du Hirak.
Ce 52ème vendredi, comme le 51 a connu un fort regain de mobilisation des manifestants. L’approche de la date du 1er anniversaire du soulèvement populaire du 22 février, a vraisemblablement, ragaillardi les foules et incité les Algériens à renouer avec la contestation populaire. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour les 21 et 22 février.