Le 13 Fevrier 1960, la France lançait à Reggane dans le sud algérien son premier essai nucléaire: Gerboise Bleue. En 4 ans 57 expérimentations y ont été menées.
Toutes les compagnies aériennes, attestent les historiens, savaient depuis le 8 janvier 1960 qu’une superficie d’environ trois fois la France sera interdite au survol le jour de l’explosion.
Le jour J à 07h04 min, la bombe au plutonium d’une puissance de 70 kilotonnes, trois à quatre fois celle lâché par les Américains sur Hiroshima, est placée au somme. La mise à feu de la bombe a provoqué un énorme champignon, le sable, sous l’effet de la chaleur, s’est vitrifié sur un rayon de près de 300 mètres.
Les autorités françaises affirmeront après l’explosion que la radioactivité au sol est partout « très inférieure aux normes de sécurité admises ». Contrôlée. Mensonge. Des documents secrets décalcifiés en 2013 révèleront des retombées radioactives bien plus importantes que celles admises à l’époque. Celles-ci s’étendraient à toute l’Afrique de l’Ouest et au sud de l’Europe.
A ce jour les victimes de la radioactivités Algériens ne sont pas indemnisés. La France a pourtant commencé à indemniser ses victimes en Polynésie.