L’information est confirmée par deux avocates, maîtres Wassila Boughari et Khedoudja Bousseka, le trublion de la scène politique algérienne est sorti de sa cellule d’isolement à la prison de Koléa.
Interpellé le 4 décembre 2019 à sa descente d’avion à son retour d’Espagne, il est accusé d’« atteinte à l’unité nationale », « incitation à prendre les armes » et « attroupement et agression physique ».
Sa dernière vidéo visant directement le chef d’Etat-major, feu Gaïd Salah avait suscité le courroux de ce dernier, qu’il a accusé de violation de l’article 55 de la Constitution algérienne qui garantit au peuple algérien de jouir « de ses droits civils et politiques » et « de choisir librement le lieu de sa résidence et de circuler », et contre qui il avait promis de déposer plainte.
Le procès de Rachid Nekkaz, qui n’est pas encore programmé, laisse planer beaucoup de questions, surtout après le refus de ce dernier de se présenter, au mois de février passé, devant le juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beïda, estimant qu’il devait être jugé par une juridiction militaire.
Pour l’instant, son dossier est transmis à la section criminelle du tribunal de Dar El Beïda. Ses avocats ont interjeté appel de cette décision. En attendant, Rachid Nekkaz n’a pas encore fini de faire parler de lui…