La situation sanitaire s’améliore mais attention au relâchement des mesures préventives ! C’est le massage martelé ce dimanche matin par le DG de l’Institut Pasteur Fawzi Derrar lors de son passage sur les ondes de la radio nationale chaîne 3.

L’inversion de la courbe des contaminations qui se traduit par une baisse des personnes infestées par le virus est observée depuis plusieurs jours en Algérie. Ce qui fait dire à M Derrar que même si des régions enregistrent une amplification de cas, marqués parfois par des décès, «on va vers une amélioration de la situation», a-t-il assuré.

Un espoir qui peut s’envoler si les mesures barrières de protection de «afin de freiner la circulation du virus, en limitant la naissance de foyers de contamination» ne sont pas respectés par les algériens. Dans ce cas, le patron de l’Institut Pasteur a averti que les conséquences pourraient être dramatiques et «coûter très cher».

C’est ce qui se passe actuellement dans certains pays où on observe une hausse des infestations constatées en raison d’une baisse de vigilance.

Sur les capacités nationales de dépistage du virus, le DG de l’Institut pasteur a indiqué que les pouvoirs publics ont décidé de multiplier les dépistages, en faisant appel aux capacités des laboratoires privés, alors que l’Institut Pasteur d’Alger réalise actuellement 1000 test de dépistage/jour, sur les quelque 2900 effectués à l’échelle nationale.

Par ailleurs M. Derrar a annoncé la lise en circulation prochaine d’un laboratoire mobile qui se déplacera à travers tout le pays.