Le gouvernement a donné son feu vert pour une reprise « progressive » des compétition sportives à l’arrêt depuis le 16 mars pour cause de pandémie au Covid-19.
« Comme premier pas, nous avons autorisé les athlètes d’élite à reprendre leurs activités, pour préparer les importantes échéances internationales par lesquelles ils sont concernés, notamment, les JO-2020 à Tokyo (repoussés à 2021) et les JM-2021 (reportés à 2022) » a détaillé le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) Sid Ali Khaldi lors d’une réunion présidée à Alger, dans le cadre d’un échange d’expériences avec d’autres pays africains, dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).
Cette reprise s’accompagne également par la « lever les mesures de suspension des activités statutaires des structures d’organisation et d’animation sportive », ce qui permettra aux Clubs, aux Ligues et aux Fédérations sportives de tenir enfin leurs Assemblée générales de l’exercice 2019.
« Bien entendu, les mesures préventives, telles qu’énumérées par la Commission nationale de lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et le Centre national de médecine du sport doivent être scrupuleusement respectées » pendant la tenue de ces assemblées, a encore tenu à rappeler la tutelle.
La Direction générale des sports du ministère de la Jeunesse et des Sports avait préparé le terrain d’une reprise en entamant des discussions avec les différentes fédérations sportives, dont celle du football, en vue de la reprise des entrainements.
Reste que la question lancinante du nombre de supporters autorisés à assister aux rencontres de football reste en suspend et le gouvernement semble avoir choisi de laisser la FAF se dépêtrer avec cette épineuse question.