Invité de la radio nationale chaîne III ce dimanche, Soufiane Djilali a été interrogé sur la position de son parti concernant le référendum sur la constitution qui aura lieu le 1er novembre prochain.
Le président de Jil Jadid a refusé de s’exprimer sur la nature de son vote en soulignant que la nouvelle constitution consacrerait un Etat fort mais n’est pas parfaite.
Sofiane Djilali a signalé qu’il assumera son rôle en participant au référendum mais qu’il n’est pas obligé de dire s’il votera « oui » ou « non » au projet de révision de la loi fondamentale du pays. « Un référendum c’est par excellence la conscience citoyenne qui doit intervenir. Un parti politique doit expliquer et expliciter et c’est ce que j’essaie de faire. Les citoyens n’ont pas besoins de consignes directs et d’un tuteur. Moi président d’un parti politique j’explique le contenu et aux citoyens d’assumer leur rôle. J’assumerai le mien en mettant dans l’urne un bulletin. Mais je n’ai pas besoins de dire de quelle couleur il sera » a déclaré le président de Jil Jadid.
Par ailleurs, le fondateur du parti estime que les algériens ont besoin d’un Etat fort pour mettre de l’ordre ou d’un « un Etat central qui puisse mettre de l’ordre » a-t-il noté. « A Jil Jadid nous voulions aller loin concernant les amendements sur les institutions, mais je comprends que l’Etat reste très concentré. On dit que la Constitution est présidentialiste et c’est la vérité » a-t-il ajouté.
« Le président détient énormément de pouvoir, mais les mandats sont limités à deux. Il reste au maximum 10 ans, si en plus on lui enlève des prérogatives importantes, alors il ne pourra rien faire dans une société disloquée et un pouvoir plein de contradictions » a noté le numéro un de Jil Jadid.
Enfin, il explique qu’il s’agit d’une « Constitution d’étape », et que c’est un projet qui « amène des nouveautés, notamment les libertés mais qui n’est absolument pas parfaite, et qu’il y a beaucoup de choses à améliorer ».