Nachinachi Zoulikha qui se présentait comme « La fille cachée de Bouteflika », a été condamné mercredi par le tribunal de Chéraga à 12 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 7 millions de dinars et la saisie de tous ses biens.
Par ailleurs, la justice a condamné l’ancien patron de la police, Abdelghani Hamel et les ex- ministres Mohamed El Ghazi et Abdelghani Zaâlane, à 10 ans de prison ferme et un million de dinars d’amende.
Les autres accusés dans cette affaire, Mohamed Chérifi et Miloud Benaicha, ont été condamnés à 10 ans de prison et un million de dinars d’amende, alors que Amer Yahyaoui actuellement en fuite, est condamné à dix ans de prison ferme, un million de dinars d’amende, et la justice a ordonné de délivrer un mandat d’arrêt international, contre lui.
Dans son réquisitoire, le procureur avait requis des peines de 15 ans de prison ferme et six millions de dinars d’amende contre la principale accusée, 15 ans de prison ferme et 1 million de dinars d’amende contre Mohamed Ghazi et Abdelghani Zaâlane et 12 ans de prison ferme et 1 million de dinars d’amende contre, Abdelghani Hamel, l’ex-DGSN.
Les prévenus dans cette affaire de corruption sont poursuivis pour « blanchiment d’argent », « trafic d’influence », « octroi d’indus avantages », « dilapidation de deniers publics », « incitation d’agents publics pour l’octroi d’indus avantages » et « transfert illicite de devises vers l’étranger ».
Le procès de Nachinachi Zoulikha a défrayé la chronique en Algérie et à l’étranger tant l’histoire de cette femme qui a utilisé la rumeur de son lien familial avec le président pour monnayer son influence et se constituer une véritable fortune a mis en évidence la déliquescence de l’Etat.