Le ministère italien de l’Intérieur a fait savoir que depuis le 1er janvier de l’année en cours au 24 décembre dernier, 1458 migrants algériens ont rejoint l’Italie.
Selon le site spécialisé « Info Migrants », qui a rapporté l’information, un total de 34 001 migrants sont arrivés en Italie durant l’année en cours, soit le triple de l’année 2019, estimé à 11 439 personnes.
En plus des migrants algériens, d’autres nationalités sont aussi présentes sur le sol italien. Il s’agit essentiellement de migrants venus de la Tunisie, au nombre de 12 847 personnes, du Bangladesh avec 4 132 migrants, de la Côte d’Ivoire avec 1 950 migrants, et du Pakistan avec 1 358 migrants.
Pour la seule journée du 1er novembre, près de 600 personnes migrantes, réparties dans 13 embarcations, ont accosté sur l’île italienne de Lampedusa (Sardaigne), a rapportée le site d’information italien Mediterraneo Cronaca.
Selon la même source, neuf embarcations ont débarqué sur différentes plages de l’île italienne tout au long de la journée – toutes parties de Tunisie. Quatre autres canots ont atteint Lampedusa durant la nuit : deux étaient partis de Tunisie, les deux autres de Libye. En tout, environ 600 personnes migrantes ont foulé le sol de Lampedusa en 24 heures.
Par ailleurs, le tribunal de Milan a stipulé que le risque de contamination au Covid-19 peut permettre à un migrant de bénéficier d’une protection humanitaire. Une décision qui ne concerne que des migrants ne remplissant pas les conditions d’octroi du droit d’asile ou d’autres types de statuts, selon Info Migrants.
La même source a précisé que cette décision ne peut être prise qu’au cas par cas, après un examen visant à déterminer si le Covid-19 représente un facteur de risques supplémentaires dans le pays d’origine, en raison notamment de la fragilité du système de soin ou du manque de ressources alimentaires. « En fonction du pays d’origine du demandeur, la justice doit donc évaluer les conséquences sociales et économiques de la pandémie », souligne le même média.