Le ministère de l’Intérieur espagnol a affrété via la procédure d’urgence trois bateaux pour organiser l’expulsion de quelque 120 personnes en situation irrégulière, a indiqué le journal El Pais.

L’opération de reconduite aux frontières, a eu lieu durant la première semaine de décembre. Les embarcations espagnoles ont quitté le port d’Alicante à destination d’Oran, transportant chacune 40 personnes et accompagnées par une escorte policière d’environ 80 agents.

Selon la même source, la sous-traitance des navires a coûté au Trésor espagnol la bagatelle de 200 000 euros. La société ayant remporté ce marché est la compagnie maritime Transmediterránea.

Par ailleurs, un document publié par les services de l’Intérieur espagnol pour les besoins de l’opération, désigne l’Algérie comme l’origine première des mouvements de migration clandestine vers la péninsule ibérique, avec pas moins de 10930 arrivées recensées durant les onze premiers mois de l’année en cours.

« En raison de sa situation géographique, l’Algérie est un pays clé en ce qui concerne les itinéraires empruntés par les réseaux du crime organisé dédiés au trafic d’immigrants arrivant en Espagne, ce qui fait d’elle non seulement un pays d’origine pour les candidat à la migration clandestine, mais aussi un pays de transit », détaille le document.