En 2014, une bioinformaticienne et mathéméticienne algérienne a fondé une stratup en Irlande, qui est sur le point de découvrir un nouveau traitement contre le diabète, sous forme de complément alimentaire, rapporte le journal l’Expression.
L’équipe de Nuritas fondée par une algérienne installée à Dublin a, en effet, découvert des peptides pouvant être utilisés comme nouveau traitement pour les pré-diabétiques : sous forme de compléments alimentaires type médicamenteux, ces derniers empêcheraient de développer un diabète de type 2.
L’histoire commence en 2014 quand Nora Khaldi met sur pied la société Nuritas, basée à Dublin. L’objectif ? Tenter d’identifier des molécules présentes dans des aliments pouvant être utilisées pour la confection de nouveaux médicaments. Cette approche permet d’identifier des peptides (molécules composées de plusieurs acides aminés) qui auraient des effets positifs sur notre santé.
En novembre 2018, la Banque européenne d’investissement (BEI) décide d’investir sur Nuritas et lui octroie un prêt de 30 millions d’euros. La société devient alors la première entreprise de biotechnologie irlandaise soutenue par la BEI, selon The Irish Times.
Illustre inconnue en Algérie, la lauréate de nombreux prix internationaux décernés à des chercheurs innovants, Nora Khaldi et Nuritas sont aujourd’hui en passe de mettre au point ce nouveau traitement contre le diabète, en utilisant le concept du big data.
La chercheuse explique que le procédé décrit auparavant
peut trouver ces peptides 10 fois plus rapidement et 500 fois plus précisément que les méthodes traditionnelles.