Poursuivi et condamné à 6 ans de prison par le tribunal militaire de Blida dans le cadre d’une affaire de détournement, le général Tadj Khaled a été rejugé et acquitté, en compagnie de 5 coaccusés, par la cour d’appel militaire d’Oran, samedi dernier, selon des informations relayées par la presse.
L’ancien responsable de la direction centrale de l’infrastructure militaire, a été incarcéré en septembre 2019, après la purge qui a touché plusieurs responsable de l’ANP à l’été 2018, pour des faits « d’enrichissement illicite », « corruption » et « infraction aux consignes de l’armée ».
Le général Tadj dirigé l’une des directions les plus « solvables » de l’ANP, en raison de son budget consacré aux marchés de réalisations des infrastructures de l’armée.
Selon la presse, le dossier en question trouve son origine dans un « trou dans la caisse » d’une entreprise de construction de l’armée à Constantine, estimé à 930 milliards, sans que l’accusé soit entendu dans le cadre de cette affaire.
Ces lui ont valu une mise à l’écart immédiate et une convocation par le tribunal de Blida, aux côtés de cinq collaborateurs subordonnés, avant d’être placés sous mandat de dépôt pour « détournement », précise la même source.
Suite à son procès début 2020, il écopera d’une peine de 6 ans de réclusion criminelle, prononcée par la même juridiction, avant une réduction de 4 ans en deuxième instance.
Ayant purgé sa peine de 2 ans de prison, il comparaissait libre en cassation devant le tribunal militaire d’Oran, samedi dernier. Une séance qui a débouché sur l’acquittement des six accusés dans cette affaires.