Le procès des accusés dans l’assassinat du ressortissant et guide de montagne français Hervé Gourdel, tué en septembre 2014, a été renvoyé jeudi par le Tribunal de Dar El Beida à Alger au 18 février en cours.
Le ressortissant français avait été enlevé et assassiné en septembre 2014 par le groupe terroriste Djound Al-Khilafa dans le massif du Djurdjura, en Kabylie. Le guide de montagne et touriste français s’était rendus à Djurdjura pour y effectuer de l’alpinisme.
Le procès des hommes accusés d’être impliqués dans l’assassinat de Hervé Gourdel, devait avoir lieu aujourd’hui mais « il a finalement été reporté au 18 février en raison de l’état de santé du principal accusé, Abdelmalek Hamzaoui », ont indiqué des sources judiciaires ce jeudi matin. Ledit accusé est arrivé au tribunal en chaise roulante et, selon le médecin qui l’accompagnait, il est asthmatique et a été opéré de la hanche.
Sept hommes, dont M. Hamzaoui – le seul suspect connu aux mains de la justice –, devaient comparaître devant le tribunal de première instance de Dar El Beïda, en banlieue d’Alger. Quatorze personnes sont poursuivies dans cette affaire, dont sept sont jugées par contumace.
Sont également appelés à comparaître les cinq accompagnateurs algériens du guide assassiné : Karim Oukara, Hamza Boukamoum, Oussama Dehendi, Amine Ayache et Kamel Saâdi, d’abord enlevés avec lui puis relâchés au bout de quatorze heures.
Il est reproché aux cinq accompagnateurs, des alpinistes habitués des montagnes du Djurdjura, de ne pas avoir prévenu les autorités qu’ils hébergeaient un étranger et d’avoir tardé à donner l’alerte quant à son enlèvement.
A l’époque, le ministère de la Défense avait dit que les renseignements avaient été « communiqués tardivement » et que les ravisseurs avaient eu le temps de fuir.