Plusieurs marches de contestations ont été enregistrées aujourd’hui dans plusieurs wilayas à l’occasion du 103e vendredi du soulèvement populaire (Hirak), que connais l’Algérie depuis le 22 février 2019.
Des images d’une « grande marche » hostile au pouvoir ont été envoyées à partir de la ville de Tichy à Bejaia. Des manifestations ont eu lieu également à Akbou et à El Kseur dans la même wilaya.
Pas loin de Bejaia, à Beni Ourtilane, wilaya de Sétif, les algériens sont sortis également pour revendiquer « un changement radical et un Etat de droit ». Les manifestants ont répondu présents dans les wilayas de Bouira et de Tizi Ouzou aussi.
A l’ouest du pays, à Mascara plus exactement, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblé dans la ville pour appeler au changement et au départ du régime.
A l’est comme à l’ouest, les protestataires ont scandé « Régime civil et non militaire », « nous n’allons pas nous arrêter jusqu’au départ du régime », «Tebboune est illégitime » et beaucoup d’autres slogans.
Les portraits et les noms des détenus d’opinions étaient présents, les manifestants revendiquent une justice indépendante, un Etat de droit et de libertés.
Dans les prises de parole, les activistes ont dénoncé les mauvais traitements subis par l’étudiant Walid Nekiche « durant sa garde à vue extra-judiciaire qui s’est déroulée entre le 26 novembre 2019 au 2 décembre 2019 ».
