Dans cet extrait d’une vidéo postée jeudi 25 mars par le militant du mouvement Rachad, Mourad Dhina, sur les réseaux sociaux, il présente pour la première fois ses excuses aux familles des intellectuels victimes du terrorisme, dans les années 90, et revient sur une phrase choquante, qu’il avait prononcée plusieurs années auparavant.
Dhina dit comprendre que les familles et proches des intellectuels victimes des assassinats ciblés « auraient pu se sentir blessés par ses propos ». Il s’agit, en fait, de cette phrase – dont il a rappelé qu’elle était extraite de son contexte – qui pouvait justifier le recours au meurtre contre les intellectuels qui « ont chois leur camp et provoqué les jeunes » en soutenant l’arrêt du processus électoral et la répression du FIS à partir du 11 janvier 1992.
Dans sa globalité, la vidéo du dirigeant de Rachad répond positivement à la nécessité de maintenir un front uni dans le Hirak qui sauvegarde sa diversité. Rachad se dit prête à dialoguer avec les autres forces politiques présentes dans le mouvement populaire afin de trouver les voies pour engager « la transition démocratique vers la souveraineté populaire » une revendication scandée à nouveau ce vendredi dernier par les manifestants.