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Rumeurs sur le report de la CAN : Samuel Eto’o contre-attaque et accuse

Radio M | 21/12/21 12:12

Rumeurs sur le report de la CAN : Samuel Eto’o contre-attaque et accuse

Alors que la pandémie de Covid-19 repart de plus belle et la propagation du nouveau variant « Omicron » s’accélère en Europe, des rumeurs sur les réseaux sociaux et certains médias occidentaux mettent la pression sur la Fédération camerounaise de football (FCF) pour reporter l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de Footbal. Des rumeurs pour lesquelles, Samuel Eto’o, le nouveau président de la FCF, a répondu et a pris sa décision.

Dans un entretien accordé à Canal+ Afrique, hier lundi, Samuel Eto’o n’a pas pris quatre chemins pour révéler que les demandes de report de la CAN n’étaient pas pour des raisons sanitaires, mais plutôt, qu’il s’agissait des « pressions des géants du football européen » qui ne veulent pas se séparer de leur joueurs africains.

« Je ne vois pas pourquoi elle ( la CAN) n’aurait pas lieu », a-t-il d’abord déclaré. « Je ne pense même pas que ce soit responsable cette façon de faire. Ou de vouloir faire » , a déclaré la star du football camerounais.

Plusieurs entraineurs et responsables des club européens, dont l’entraineur de Liverpool FC, Jurgen Klopp, ont exprimé leur inquiétude « de la santé de leur joueurs qui participeront à la CAN ». Pour Samuel Eto’o, ce genre déclaration est « un manque de considération envers les nations africaines ».

Il a assurer que la FCF « défendra avec la dernière énergie la tenue de cette Coupe d’Afrique. Une excuse pour la reporter ? Laquelle ? Si l’Euro s’est joué alors que nous étions en pleine pandémie, avec des stades pleins. Il n’y a pas eu d’incidents et nous avons joué dans plusieurs villes en Europe. Pourquoi la CAN ne se jouerait pas au Cameroun ? Donnez-moi une seule raison valable ».

L’ancien attaquant du FC Barcelone a déclaré également qu’ « on est en train de nous dire que, comme on nous a toujours traités, nous sommes des moins que rien alors nous devons subir. Qu’on nous dise clairement les choses… » et il accuse de complicité certains dirigeants africains.