Voilà deux affaires qui confortent l’idée de l’existence d’un vaste réseau africain de narco-trafiquants !

La cocaïne devrait être livrée à la Tunisie dans un conteneur de bananes, dont l’Equateur est un grand producteur. Les unités spéciales de la direction nationale d’enquête sur le trafic de drogue de l’Equateur ont saisi, hier 10 janvier, 656.700 grammes de cocaïne dans un conteneur supposé transporter des bananes.

Les médias équatoriens ont affirmé que la quantité saisie était d’une valeur totale de 42 millions de dollars. La drogue avait été stockée sous forme de brique dans des sacs en plastique noirs.

Par ailleurs, le 8 janvier dernier, saisie record de 2,9 tonnes de cocaïne dans un chargement de sel en provenance d’Equateur aussi par cargo. D’une valeur estimée à 88,5 millions de dollars (72,4 millions d’euros), selon l’Agence anti-drogues de Gambie (DLEAG), la cargaison appartiendrait à un Français qui est activement recherché.

La drogue était empaquetée dans 118 sacs de poudre blanche étiquettés «sel industriel» dans un cargo dans le port de Banjul, a précisé la DLEAG. Le conteneur arrivait du port équatorien de Guayaquil.

La Gambie est connue pour être une plaque tournante dans le trafic de cocaïne à destination de l’Europe. Mais quid de la Tunisie ? Zone de transit ou réelle existence d’un marché local ? Faut-il parler déjà d’un Bananagate ?