Le gouvernement algérien a été destinataire le 26 novembre dernier, d’une communication conjointe de quatre rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l’homme à l’ONU à propos de l’arrestation de Hamid Soudad, algérien de confession chrétienne, en janvier 2020, pour une caricature du prophète de l’Islam, partagée sur les réseaux sociaux en 2018. Accusé de blasphème, il est condamné, en seconde instance, à 5 ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende.
Les rapporteurs spéciaux interpellent le gouvernement algérien sur le fait que, outre l’atteinte à la liberté d’expression, le dossier d’accusation mentionne l’appartenance religieuse du prévenu et sa conversion, il y a une vingtaine d’années, au protestantisme. Ils s’interrogent aussi sur le délai de deux ans, entre la publication de la caricature et l’arrestation de Hamid Soudad.
Le gouvernement algérien est appelé à répondre dans un délai de 60 jours, à six préoccupations majeures des rapporteurs spéciaux sur le cas Hamid Soudad. En principe, il aurait déjà dû y répondre. Ou répondu. à 60 jours + deux. Document à lire:



