Le nombre d’Algériens autorisés à prendre part au Hadj pour la saison 2022 a été réduit au quart du quota habituel, en raison des mesures prises par les autorités Saoudiennes pour sécuriser le pèlerinage contre l’épidémie du Covid-19, a annoncé lundi, au journal arabophone Echourouk, le président du Syndicat national des agences de tourisme (SNAT), Nadir Belhadj.
Le président du SNAT a précisé que cette année, seulement 10 000 pèlerins prendront part au Hadj, alors que le quota habituel était de 40 000. Il a jouté que les autorités saoudiennes ont réduit le nombre de pèlerins à 600 000 au lieu des 4 millions que les Lieux saints accueillaient en temps normal.
La même source a souligné que « le but est de faciliter l’application des mesures de prévention contre le Covid-19 et éviter l’entassement des pèlerins, ce qui contribuerait à la propagation de l’infection au Covid-19 ». Il a en outre précisé que « cette mesure de réduction au quart des quotas habituelle est appliquée à tout les pays ».
Nadir Belhadj a par ailleur indiqué que les autorités algériennes n’écartaient pas l’éventualité d’annuler le Hadj pour cette année, non seulement en raison de la pandémie, mais aussi en raison de la difficulté de sélectionner 10 000 candidats des 40 000 déjà inscrits depuis 2020.