L’agenda politique est écrasé cette semaine par l’échéance du 3e anniversaire du Hirak. Lisible dans la rencontre médias du président Tebboune.
La grève de la faim des détenus du Hirak a peut être connu un tournant dramatique cette semaine avec les risques pour un des grévistes de perdre la vue, situation relatée d’entrée par Me Nabila Smail, dans un numéro du café presse politique embarquée dans la semaine du 3e anniversaire du Hirak.
Les annonces de Abdelmadjd Tebboune lors de sa rencontre avec deux médias locaux a permis d’évaluer les priorités du systeme de pouvoir algérien à la veille du 22 février.
Le risque d’une explosion sociale est mis en avant. Il s’en suit un naufrage de la loi de finance de 2022 qui prévoyait d’augmenter les recettes fiscales ordinaires au moment même ou le pouvoir d’achat s’effondre dans le pays sous les coups de boutoir d’une inflation alimentée désormais aussi par les déficits budgétaires.
Dans un tel contexte, il est difficile d’imaginer que le rouleau compresseur de la répression marque une pause comme cela a été le cas pendant quelques semaines autour de la date du 2e anniversaire du Hirak, il y’a une année.
Preuve s’il en est, le CPP s’est tenu au terme d’une journée de répression à Kherrata ou le 16 février 2021, les manifestations de la saison 2 du Hirak avaient redémarré. Le talk politique libre le plus ancien en Algérie, c’est ici en vidéo