Après une longue attente et comme on l’avait signalé dans une précédente publication, le gouvernement de Aïmen Benabderrahamane est partant. Tebboune aurait lancé les castings.
C’est ce qu’a laissé entendre hier samedi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa rencontre avec la presse nationale.
Selon le chef de l’Etat, le prochain remaniement ministériel doit obéir à des critères bien définis. Seulement, Tebboune n’a pas donné plus de détails à ce sujet. Il a par contre précisé que le premier critère de fin de mission des ministres est « l’incapacité à accomplir les tâches et à mettre en œuvre les décisions du Conseil des ministres ». Aussi, Tebboune à évoquer un critère disciplinaire. Selon ses dires, certains ministres « sont contaminés par les pratiques de l’ancien système », sans pour autant nommer les ministres ou les secteurs concernés.
Il a en outre, indiqué que certaines personnes (des ministres) « pratiquent le populisme alors que ceci n’est pas utile dans les fonctions officielles ».
Un gouvernement anti-spéculation et anti-bureaucratique ?
Depuis plusieurs mois et même durant les précédentes rencontre avec les médias nationaux, Abdelmadjid Tebboune a longtemps considéré que la spéculation sur les produits de première nécessité (lait, pomme de terre, semoule, huile de table ….) est la principale raison des pénuries et dérèglement du marché, mais aussi la bureaucratie qui serait la raison principale du blocage de l’activité économique.
Dans ce contexte, le président Tebboune a déclaré que la bureaucratie entravait l’économie et l’initiative économique. Il assure que celle-ci a été combattue depuis les mesures prises depuis une année. Selon ses dires, 800 entreprises ont été libéré et c’est ce qui permettra de créer 52 000 emplois.