En marge de sa visite d’Etat effectuée en Turquie, le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a rencontré dimanche soir des représentants de la communauté nationale établie en Turquie où il a évoqué ce qui est dénommé « l’initiative de rassemblement du président ».

En effet, Tebboune a évoqué « l’initiative de rassemblement » dont plusieurs acteurs politiques et de la société civile proches du pouvoir, ont fait la promotion. Pour le Chef de l’Etat cette « initiative » est « nécessaire pour la création d’un front interne soudé ».

Il a annoncé, à cette occasion, la tenue dans les semaines à venir d’une « rencontre inclusive avec les partis politiques », et ce, suite aux rencontres individuelles tenues récemment avec les chefs de partis, relevant que ces rencontres avaient permis de « débattre et d’évaluer plusieurs questions ».

Cette « initiative de rassemblement » continu à faire l’objet d’un débat en Algérie. L’opposition a critiqué pendant plus d’une semaine cette démarche qui « est floue » selon elle.  Puisqu’elle n’a pas été officiellement annoncé par le Chef de l’Etat mais par une dépêche d’agence non signée.

La seconde critique qui a été largement partagée par les algériens, c’est le fait que cette initiative soit annoncée en même temps que l’enregistrement de plusieurs arrestations et lourdes condamnations d’activistes politiques.

Pendant les trois dernières années l’opposition revendiquait des préalables d’apaisement dont la libération des détenus d’opinion ainsi que l’ouverture politique et médiatique avant tout initiative ou dialogue.