Le ministère de l’Education nationale a annoncé, jeudi 1er septembre, dans un communiqué le retour au système d’enseignement habituel pour cette année scolaire (2022-2023) dans tous les cycles d’enseignement et l’abandon du système exceptionnel de classes partagées en deux groupes.
Une décision prise, après « consultation des partenaires sociaux et suite aux rencontres avec les organisations nationales des parents d’élèves et des syndicats agréés » et « les autorités sanitaires du pays », précise le communiqué publié en fin de journée.
Durant plusieurs semaines, cette question est restée en suspense, surtout que plusieurs syndicats autonomes et agréés sont partagés entre le maintien du système des groupes, pour éviter la surcharge dans les classes, et ceux qui revendiquent le retour au mode normal, pour éviter l’augmentation du volume horaire dans les programmes des enseignants.
Dans ce contexte, le ministère de l’Éducation nationale a affirmé, que sa « disponibilité à prendre les mesures organisationnelles et éducatives nécessaires en cas de besoin ».
Il est à noter que les syndicats qui soutiennent le maintien du « mode exceptionnel » pour éviter le retour aux classes surchargées, notamment dans les grandes villes où le nombre d’élèves par classes dépasse les 45 et même plus.
Le ministère affirme d’assurer sa « disponibilité à prendre les mesures organisationnelles et éducatives nécessaires en cas de besoin ».