Pour son second numéro de la 10 saison, le café presse politique a opéré une mue après le départ de son présentateur Khaled Drareni. Et le public a plutôt apprécié.
L’actualité de la semaine était chargée pour la première de docteure Amira Bouraoui à l’animation du CPP ce mercredi 21 septembre. Les invités, le militant Abdelwakil Blamm, le journaliste et écrivain Chawki Amari et le journaliste Ihsane El Kadi, ont décrypté l’injonction présidentielle « plus de fuite d’informations » adressée à qui d’ailleurs ? Et pourquoi ? L’occasion d’évoquer l’effondrement de l’offre médiatique professionnelle en Algérie. Illustration avec la reprise de la grève à El Watan, qui menace la survie d’un titre emblématique de la grande période héroïque de la presse algérienne, après la disparition du quotidien Liberté.
Mais où s’informent donc les Algériens en 2022 ? Une partie d’entre eux va clairement sur les chaines des Youtubeurs dissidents, premiers destinataires des fuites, provenant de l’intérieur du système, que veut stopper Abdelmadjid Tebboune. Mais est ce la bonne priorité, lorsque dans le même temps, on jette en prison un journaliste, Belkacem Haouam, pour un article de presse sur Echourouk ?
Autour de Amira Bouraoui, en grande verve, le débat a été chaud sur cette question et sur d’autres, pour inaugurer une nouvelle ère du CPP dans l’Algérie nouvelle.