La question d’une séquence de détente s’est posée au café presse politique (CPP) après la vague de verdicts de la semaine dernière.
Il n’ y avait pas d’objet à la criminalisation dramatique d’un travail de soutien aux détenus du Hirak et à leurs familles, tout comme il n’existait pas de matière à poursuivre pour terrorisme des défenseurs des droits de l’Homme, des journalistes, ou des universitaires engagées pour la démocratie. C’est pourtant ce qui s’est produit depuis avril 2021 et le lancement de la vague de répression contre les marches populaires du Hirak et de l’expression populaire revendicative d’un changement démocratique en Algérie. Cette séquence est-elle entrain de se refermer après la série de verdicts de la semaine dernière qui a rendu la liberté à plusieurs dizaines de détenus politiques ? C’est là la question centrale du café presse politique (CPP) autour de Amira Bouraoui de la fin de la semaine. Les points de vue n’étaient, comme c’est beaucoup plus souvent le cas qu’on ne le pense, loin d’être convergents sur cette question. L’annonce de la venue du Roi Mohamed VI au sommet arabe d’Alger peut-elle renforcer ce début de séquence-détente dans une résonance intérieure-extérieure ? Trop tôt évidemment pour en juger. Mais, il est permis d’espérer. Le débat avec Me Zoubida Assoul, qui fait sa rentrée politique, et les autres invités, ne manque pas d’ouvrir des pistes de solutions politiques. Le CPP, c’est ici en vidéo.