« Nous allons ouvrir des ateliers sur les réformes dans le secteur de la communication. Le premier atelier est prévu le jeudi 20 février 2020 à l’Ecole de journalisme d’Alger. Il sera consacré à la nouvelle loi sur les sites électroniques. Seront conviés les opérateurs, les professionnels, les académiciens et les experts. Nous leur soumettrons un exposé des motifs et un avant-projet de loi avant son adoption par l’Exécutif « , a déclaré, ce mardi 11 février, à l’APN, Ammar Belhimer, ministre de la Communication, en marge du débat sur le Plan d’action du gouvernement. Selon lui, la réforme du secteur de la Communication se fera en concertation des professionnels des médias et des universitaires.
Le ministre a annoncé la préparation d’une loi sur la publicité, sur le Conseil en Communication et sur le Conseil national de presse. « Ce Conseil remplacera l’Autorité de régulation de la presse écrite. Ce genre d’Autorité est une ineptie. Elle n’existe dans aucun pays au monde. Le Conseil national de presse accordera la carte professionnelle de journalistes, contrôlera la diffusion par rapport à la publicité et, probablement, instaurera, sur notre proposition, une sorte de tribunal arbitral de suivi de l’éthique pour éviter l’encombrement des tribunaux en matière de délits de presse« , a précisé Ammar Belhimer.
L’installation d’une Autorité de régulation de la presse écrite était prévue dans la loi sur l’information de janvier 2012. La loi actuelle sur l’audiovisuelle sera révisée également. « Nous voulons instaurer un dialogue constant entre les professionnels du secteur, les experts, les universitaires mais également les téléspectateurs, les lecteurs, les auditeurs, les associations et les syndicats de journalistes. Toutes les parties prenantes à l’acte de communication seront conviées à nos rencontres. C’est une démarche inclusive et résiliente. Il n’est pas question de régler avec qui que ce soit « , a ajouté Amar Belhimmer.