Législatives en Espagne : La droite et l'extrême droite annoncés favoris face à Pedro Sanchez - Radio M

Radio M

Législatives en Espagne : La droite et l’extrême droite annoncés favoris face à Pedro Sanchez

Radio M | 23/07/23 16:07

Législatives en Espagne : La droite et l’extrême droite annoncés favoris face à Pedro Sanchez

Les Espagnols se sont mobilisés depuis le début de la journée de ce dimanche 23 juillet pour élire le nouveau parlement et recomposer, probablement, le nouveau gouvernement. Des législatives très suivi à l’étranger, notamment dans les pays du Maghreb, En Algérie et au Maroc.

Depuis le début de la campagne, les médias espagnols ont annoncé l’opposition de droite comme la grande favorite et un retour sur la scène de l’extrême droite ultraconservatrice.

Signe de l’importance accordée à ce scrutin, la participation était en nette hausse à 14H00 (12H00 GMT), à 40,48% contre 37,92% lors des dernières législatives de 2019. Un chiffre qui n’intègre pas, en outre, les 2,47 millions de personnes, sur 37,5 millions d’électeurs, ayant voté par correspondance – un nombre record dû au fait que ce scrutin se déroule, pour la première fois, en plein été.

Les deux voisins méditerranéens, l’Algérie et le Maroc suivent de près ces élections, dont les soutiens, non affichés officiellement, sont partagés. L’Algérie, qui a eu un déboire diplomatique avec le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, après que ce dernier a soutenu publique la position marocaine vis-à-vis du Sahara Occidentale, et Le Maroc, qui soutient une alliance stratégique avec le Premier ministre Sortant.

Ce scrutin suscite un intérêt inhabituel à l’étranger en raison de la possible arrivée au pouvoir d’une alliance entre la droite conservatrice et le parti ultranationaliste et ultraconservateur Vox, qui rejette l’existence de la violence de genre, critique le « fanatisme climatique » et est très ouvertement anti-LGBT et anti-avortement.

Un tel scénario marquerait le retour au pouvoir de l’extrême droite en Espagne pour la première fois depuis la fin de la dictature franquiste il y a près d’un demi-siècle.

R.M/ Avec AFP