Le journaliste se présente demain 03 mars et mercredi 04 mars devant les magistrats de la première et la deuxième chambre d’instruction du tribunal d’Annaba pour deux affaires distinctes.
Le journaliste a affirmé à Radio M Post qu’il ignorait totalement ce dont il était accusé. « A mon dernier passage au tribunal le procureur m’avait dit qu’il n’a utilisé que l’un des six dossiers qu’il détenait contre moi », précise Mustapha Bendjama. Toutefois le journaliste soupçonne une surinterpretation de ses posts facebook contre lui. « Je ne fais rien qui puisse être retenu contre moi. Mes posts sur facebook sont publics et ouverts à tout le monde et ne peuvent être considérés comme preuve d’une quelconque compromission ».
Mustapha Bendjama est cependant mis en garde par ses avocats qui craignent une mise sous mandat de dépôt le 03 mars. « Mes avocats craignent que l’affaire de ce 3 mars ne soit qualifiée de criminelle; Ce qui leur fait craindre le mandat de dépôt ».
Pour rappel, le journaliste a été relaxé, le 2 janvier 2020, par le tribunal d’Annaba. Il était poursuivi depuis le 3 décembre 2019 pour « opposition au déroulement de l’opération électorale en entravant l’exécution de l’autorité indépendante des élections« , « incitation à attroupement non armé » et « opposition à travers un rassemblement à des actions autorisées par l’autorité publique ».
A noter que Mustapha Bendjama fait toujours objet d’une interdiction de sortie du territoire.
