Un avion militaire tunisien est arrivé à l’aéroport international de Tunis-Carthage, avec à son bord 29 blessés palestiniens, victimes de la guerre israélienne contre Gaza, en provenance de l’aéroport égyptien d’Al-Arish.
Mustapha Ferjani, ministre conseiller du président tunisien Kaïs Saïed, a fait savoir dans des déclarations aux médias locaux, alors qu’il recevait les blessés à l’aéroport, que la Tunisie “a reçu un avion militaire transportant 29 blessés palestiniens et 10 de leurs accompagnateurs“.
erjani a déclaré que l’accueil des blessés s’inscrit “dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président Saïed, visant à accueillir les blessés palestiniens qui subissent l’agression et la guerre menée par Israël“.
« Nous sommes heureux de recevoir le premier groupe de blessés, la Tunisie est leur pays, et nous sommes solidaires en paroles et en actes avec la Palestine », a ajouté le conseiller.
Ferjani a souligné qu' »il y a eu une grande coordination entre les parties tunisienne, égyptienne et le Croissant-Rouge palestinien, afin de préparer ce groupe de blessés à recevoir des soins en Tunisie dans les hôpitaux publics et les cliniques privées ».
Il a expliqué qu’il existe un « comité chargé de suivre de près l’évolution de l’état des blessés et leurs besoins en matière de traitement jusqu’à leur guérison ».
« La coordination se poursuit avec les autorités égyptiennes et les Croissants-Rouge tunisien et palestinien, afin d’accueillir un plus grand nombre de blessés palestiniens en Tunisie », a expliqué Ferjani.
Des ambulances appartenant au ministère de la Santé, de la Protection civile et de la Santé militaire sont arrivées à l’aéroport pour transporter les blessés palestiniens vers plusieurs hôpitaux tunisiens pour y recevoir les soins appropriés.
Le président tunisien Kaïs Saïed a annoncé, dans la journée du jeudi, que « les frères palestiniens (les patients) seront reçus dans des institutions hospitalières publiques et privées, qui ont exprimé leur volonté de participer à l’accomplissement de ce devoir sacré, au même titre que les pharmaciens et les médecins ».