Sur instruction du président AbdelmajidTebboune, le directeur général de la Sécurité intérieure a lancé une « enquête préliminaire approfondie » après qu’un jeune migrant clandestin (harrag), Rahmani Mehdi, se soit introduit clandestinement le 28 décembre à bord d’un vol Air Algérie à destination de Paris.
D’après le communiqué de la présidence algérienne, les investigations menées ont établi la « responsabilité directe » de sept employés des services de police et de sécurité de l’aéroport d’Oran, ainsi que d’un technicien mécanicien de la compagnie aérienne.
La direction technique d’Air Algérie, le directeur de l’aéroport d’Oran et un responsable régional sont également pointés du doigt pour leur responsabilité « administrative » dans cet incident sécuritaire.
Des « mesures spéciales » seront prises à l’encontre des cadres de la Sécurité nationale aux niveaux local et national, indique encore le texte.
Pour rappel, un individu en état « d’hypothermie sévère » a été découvert le 28 décembre dernier dans le train d’atterrissage d’un avion en provenance d’Oran, à l’aéroport Paris-Orly. Selon le parquet de Créteil, qui s’est exprimé sur l’affaire, le jeune homme âgé d’une vingtaine d’années, a été transporté d’urgence dans un état jugé critique à l’hôpital Henri Mondor, en attendant les conclusions de l’enquête confiée à la gendarmerie de la même ville.