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Le Sommet Italie-Afrique s’ouvre à Rome. Attaf représente Tebboune

Radio M | 29/01/24 14:01

Le Sommet Italie-Afrique s’ouvre à Rome. Attaf représente Tebboune

Le Sommet Italie-Afrique, qui se déroule les 28 et 29 janvier à Rome (Itale), a été ouvert officiellement ce lundi par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, où d’importants plans d’aides sont annoncés, en échange d’une coopération accrue en matière de migrations.

Dans son discours d’ouverture, tenu ce lundi, au siège du Sénat, Giorgia Meloni estime qu’il est « possible d’envisager et d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de nos relations, une coopération entre égaux, loin de toute imposition prédatrice ou de toute position charitable à l’égard de l’Afrique ».

Un continent auquel les puissances économiques mondiales, la Chine, le Japon, la France, la Turquie, l’Inde et les USA marquent déjà leur présence dans un continent à la recherche d’un soutien au développement des géants économiques, mais « sans prétentions prédatrices ».

Dans un communiqué, rendu public, hier dimanche, le ministère des affaires étrangères a indiqué que le débat, durant ce sommet, portera sur plusieurs questions relatives aux défis communs entre l’Afrique et l’Europe, comme les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique ».

Un plan d’aide italien pour l’Afrique

L’événement le plus marquant durant ce sommet est sans doute le lancement du « plan Mattei », du nom d’Enrico Mattei, fondateur de l’Eni (le géant énergétique public italien), qui compte une dotation initiale de plus de 5,5 milliards d’euros entre crédits, dons et garanties », a déclaré Mme Meloni en ouvrant la conférence, sans préciser sur combien d’années serait étalé ce montant.

Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a souligné que « l’agriculture, les infrastructures, l’environnement, l’énergie, la santé, l’éducation, la digitalisation forment le peloton de tête de nos priorités ».

Il a cependant également déclaré que « nous aurions souhaité avoir été consultés avant » sur le plan, assurant toutefois que « l’Afrique est disposée à discuter le contenu et les modalités de sa mise en œuvre ».

Des chefs d’États du continent ont pris part à ce sommet, à l’instar des présidents de la Tunisie, Kaïs Saïed, du Sénégal, Macky Sall, mais aussi des Comores, de la République du Congo, de l’Érythrée, du Ghana, du Kenya, de la Mauritanie, du Mozambique et du Zimbabwe. D’autres, comme l’Algérie, le Tchad, l’Egypte et la RDC, ont dépêché des ministres.

Des représentants des agences des Nations unies, ainsi que d’institutions internationales comme le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU, ont pris part à ce sommet.

RM/ Avec Agences