Condamné mercredi pour propos diffamatoires racistes contre la députée d’origine africaine Danièle Obono, Éric Zemmour écope d’une nième sanction judiciaire. Ses propos injurieux, tenus sur CNews, lui valent une amende de 1000 euros avec sursis ainsi que le versement de dommages et intérêts à la plaignante
Mais l’extrémiste récidiviste a beau multiplier les casseroles judiciaires, rien ne semble entamer son racisme viscéral et sa haine de l’autre. Car malgré cette énième condamnation, nul doute que Zemmour persistera dans sa logorrhée nauséabonde. Ses obsessions xénophobes et sa phobie des minorités transpirent dans chacune de ses interventions médiatiques.
Pourtant, cela ne freine en rien les invitations sur les plateaux télé. On continue à lui tendre complaisamment les micros, offrant une caisse de résonance à sa propagande raciste. Les médias portent donc une lourde responsabilité dans la banalisation de discours qui attisent les haines communautaires.
Certes, la justice sanctionne régulièrement Zemmour. Mais visiblement, cela ne suffit pas à ébranler les convictions d’un illuminé raciste, conforté dans sa posture par une exposition médiatique continue. L’homme se drape dans une aura de martyr, se posant en victime de la « bien-pensance ».
Une chose est sûre, cette nouvelle condamnation ne changera rien. Zemmour continuera inlassablement à distiller son venin, aussi longtemps qu’on lui tendra des micros complaisants.
