La visite prévue hier lundi 12 février du ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, à Alger, a été annulée in extremis. Jusqu’à présent, ni l’Algérie ni l’Espagne n’ont fait aucune déclaration officielle, malgré l’importance de cette visite qui aurait dû mettre fin à la crise entre les deux pays.
En effet, hier, le média espagnol El Mundo a précisé que « la visite a été suspendue en raison d’un défaut d’agenda des autorités algériennes ». D’ailleurs, l’annonce de la visite officielle du chef de la diplomatie espagnole n’a été déclarée publiquement que par le côté espagnol, jeudi dernier, et aucune annonce n’a été faite par l’Algérie.
Dans un article publié hier lundi, le journal espagnol El Cofidential a révélé que la raison pour laquelle la visite de José Manuel Albares a été suspendue à la dernière minute est que les autorités espagnoles ont appris que ce dernier « ne sera pas reçu, durant sa visite, par le président algérien Abdelmadjid Tebboune ».
Cette annulation sera-t-elle un nouvel épisode de la crise entre les deux pays, qui dure depuis près d’une année ? Les prochains jours confirmeront l’hypothèse. Pourtant, depuis plusieurs semaines, le chef de la diplomatie espagnole a répété plusieurs fois que « l’Algérie est un pays ami et son l’Espagne a toujours eu la main tendue vers ce pays partenaire ».