Les rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont souligné que les pays devaient impérativement autoriser les manifestations pacifiques, afin de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, de mettre fin aux atrocités commises contre le peuple palestinien et de faire cesser les graves violations des droits de l’homme.
Dans une déclaration commune publiée mardi, les rapporteurs spéciaux des Nations unies ont déclaré qu’il n’y a pas de justification aux restrictions excessives imposées à une société civile qui s’efforce de protéger les droits de l’homme et de faire respecter le droit humanitaire international dans le contexte du conflit à Gaza.
La déclaration souligne que de telles actions contreviennent aux obligations des États de prévenir les génocides et les atrocités en vertu du droit international.
« Alors que la communauté internationale prend des mesures pour favoriser la conclusion d’un cessez-le-feu qui mettra fin aux hostilités brutales à Gaza et permettra de rendre compte des atrocités commises dans le territoire palestinien occupé et en Israël, nous exhortons les États à respecter et à faire respecter les droits de chacun à la liberté de réunion pacifique, d’association et d’expression », est-il indiqué dans la déclaration.
Celle-ci souligne également l’importance de veiller à ce que les mesures prises par les États pour lutter contre le terrorisme, les discours de haine et l’antisémitisme ne se traduisent pas par des restrictions et des représailles excessives à l’encontre des manifestants.
« Il est essentiel d’autoriser les manifestations pacifiques pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et mettre fin aux atrocités commises contre le peuple palestinien et aux graves violations en matière de droits de l’homme », précise la déclaration.