Le nouvel entraineur de l’équipe nationale de football, Vladimir Petkovic, a été présenté, par la fédération algérienne de football (FAF), à la presse nationale, lors d’une conférence organisée au stade Nelson Mandela, à Alger.
La conférence de presse du coach Suisso-Bousniaque a été précédée dans la matinée par la signature d’un contrat de deux ans avec la FAF, dans lequel les deux parties ont tracé les objectifs des Verts dans les deux prochaines années.
Vladimir Petkovic dessine déjà sa carte quant aux choix des joueurs, pour lesquels il s’estime heureux d’avoir une multitude de choix et met un trait sur ses futurs choix et précise que ce qui importe pour lui « est de miser sur l’équipe, sa cohésion et sa solidité comme entité et non comme individualités ». Il précise que ce sont les meilleurs qui auront la place, qu’ils évoluent en Algérie ou en Europe et qu’aucun joueur ne sera considéré comme indésirable.
D’ailleurs, sur ce point, le nouveau coach ne cache pas son désir de repartir sur de nouvelles bases, « de zéro », et affiche sa curiosité aux éléments qui seront à sa disposition, et il affirme également qu’il « n’est pas inquiet » sur ce point.
Un travail de continuité
Au sujet de la stratégie qui sera menée prochainement par le nouveau patron des Fennecs, ce dernier se dit ne pas appliquer une rupture totale de ce qu’a fait l’ancien entraineur, Djamel Belmadi. Au contraire, Petrovic indique que « le travail fait avant moi était très bon. Mon rôle est d’apporter une touche supplémentaire pour l’améliorer ».
« L’objectif est de faire en sorte que le groupe s’améliore au fur et à mesure et étape par étape », indique Vladimir Pekovic, et d’ajouter que « le match suivant est toujours plus important que le précédant ». Dans ce contexte, le nouvel entraineur est resté évasif sur les objectifs tracés pour les prochaines échéances, notamment la CAN 2025 et les éliminatoires de la Coupe du monde.
Toutefois, Petkovic a déclaré qu’il s’est « renseigné sur le football en Algérie et ce que j’ai appris me rappelle la pression que j’ai vécue quand j’étais à Rome. « J’ai l’habitude de travailler sous pression et dans le monde du football, il est tout à fait normal d’avoir de la pression. Ne pas avoir de pression, ce n’est pas un point positif, notamment quand on vise des objectifs », a-t-il ajouté.