Le cas de Noureddine Tounsi illustre les obstacles auxquels se heurtent encore les voix dissidentes dans le pays.
Dans une décision saluée, la Cour d’Alger a prononcé un non-lieu en faveur du militant Noureddine Tounsi, mettant fin à plus d’un an de détention provisoire. Si Amnesty International se félicite de cette libération, l’ONG de défense des droits humains insiste: le combat n’est pas terminé. D’autres personnes restent emprisonnées en Algérie pour avoir exprimé leur opinion.
Face à cette situation, Amnesty International appelle “à la libération de toutes les personnes qui sont encore emprisonnées simplement pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association”.
Tant que des Algériens seront punis pour avoir dénoncé des abus ou milité pacifiquement, le pays ne respectera pas les standards démocratiques fondamentaux, estime Amnesty.
Le cas de Noureddine Tounsi illustre les obstacles auxquels se heurtent encore les voix dissidentes dans le pays. Malgré son élargissement, l’acharnement judiciaire dont il a fait l’objet soulève des questions sur la véritable volonté de changement du régime.