Le statu quo que connaissent les établissements d’enseignement privé en Algérie pourra connaitre une fin, prochainement, ou voir le contraire et s’aggraver. Notamment après le coup de balaie entamé depuis deux ans dans le secteur où plusieurs écoles, qui donnent le programme français, ont vu leurs agréments soit gelés ou retirés.

Dans une déclaration à la presse, lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Médéa, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belaabed, a indiqué qu’un « nouveau cahier des charges est en phase de préparation dans le cadre du soutien à l’enseignement privé et pour assurer un meilleur encadrement de ces établissements éducatifs ».

L’enseignement privé et l’enseignement public sont « complémentaires et répondent aux mêmes normes et programme, et partagent les mêmes objectifs, à savoir assurer un meilleur enseignement pour les élèves scolarisés », a souligné M.Belaabed.

Il a précisé que « cette démarche s’inscrit dans le sillage des efforts menés depuis plusieurs années par l’État en vue de parfaire encore davantage l’enseignement éducatif », ajoutant qu' »il y a un besoin dans ce domaine qui requiert de la rigueur et la nécessité pour les futures écoles de répondre aux critères exigés et de se conformer à la législation ».

Le ministre de l’Éducation a rappelé, par ailleurs, les inscriptions à « distance » des élèves de première année primaire dès la prochaine rentrée scolaire.

Avec APS