Selon le Groupement d’intérêt économique de la monétique (GIE monétique), le projet des transactions à partir des smartphones (interopérabilité), « connait un avancement acceptable et sera opérationnel durant l’année en cours ».

« On est pas mal avancé dans le déploiement du paiement mobile (m-paiement). Le GIE monétique a spécifié son schéma de fonctionnement et chaque banque est appelée à acquérir sa propre solution. Pour l’interopérabilité, elles doivent se connecter au switch qui est actuellement en phase d’implémentation », a indiqué l’administratrice du GIE Assia Benchabla Queiroz.

Selon l’administratrice de GIE monétique, « la Société d’automatisation des transactions interbancaires et monétiques (Satim) a déjà acquis la solution assurant l’interbancarité des paiements, et qui sera mise en service cette année ».

Disponibles ces dernières années au niveau de deux banques ainsi qu’à Algérie poste, les solutions du paiement mobile en Algérie ne sont utilisables actuellement qu’entre les clients de la même banque, mais avec le lancement de l’interopérabilité, les transactions peuvent s’effecteur même si la banque de l’émetteur (le payeur) est différente de celle du bénéficiaire.

Cela permettra de généraliser l’utilisation du m-paiement, utilisé notamment pour régler les achats via le code QR et effectuer les transferts de compte à compte.

«Le GIE monétique a terminé la mise à niveau du parc de TPE composé de quelques 54.000 appareils, pour qu’ils acceptent les nouvelles cartes dotées de la fonctionnalité sans contact», a avancé la même responsable, tout en soulignant que les paiements par carte «sans contact», déjà opérationnels depuis quelques mois, sont plafonnés à 1.500 DA dans une première phase.

Selon les données de GIE monétique, organe de régulation chargé du système monétique national, le nombre de cartes interbancaires en circulation a dépassé 16,8 millions de cartes à fin février dernier.