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L’érection en France d’une statue en hommage au tortionnaire Bigeard continue à faire polémique

Radio M | 12/05/24 19:05

L’érection en France d’une statue en hommage au tortionnaire Bigeard continue à faire polémique

Dans la sous-préfecture de Meurthe-et-Moselle, l’érection d’une statue en hommage au général Marcel Bigeard, tortionnaire en Algérie, oppose la mairie, à un collectif citoyen d’historiens et d’associatifs.

Le 13 mars passé, un appel au Conseil municipal pour reconsidérer sa décision a été lancé par le collectif Histoire et Mémoire dans le Respect des Droits Humains. L’appel a été également accompagné d’une pétition contre la statue de Marcel Bigeard.

A Toul, la statue de 2m50 de haut, en bronze, est prête à être installée, mais le projet suscite tensions et crispations. Cette statue doit être installée à proximité du monument aux morts de Toul. « C’est une insulte pour toutes les victimes du colonialisme », s’insurge le collectif.

Selon des médias français, la mairie de Toul ne semble pas prête à annuler la décision de l’installation de la statue en question mais ne donne pas de détails sur la date de son implantation.

Selon Le Parisien, « la municipalité fait savoir qu’elle n’est pas à l’initiative du projet — c’est la fondation Bigeard qui a financé l’opération —, mais a toutefois validé son implantation « car c’est un enfant de Toul ». Elle justifie son choix par le fait que le Bigeard n’a jamais été condamné sur ce qui lui est reproché.

Bigeard a participé à la Seconde Guerre mondiale, en Indochine, puis en Algérie où il était, à la tête du régiment de parachutistes 3ᵉ RPC, à des opérations en Kabylie, dans les Aurès, dans la région de Blida, à Oran, Saïda, dans le Sud et dans la capitale pendant la bataille d’Alger. Il avait le grade de colonel et son régiment dépendait de la 10ᵉ division parachutiste commandée par le général Massu. Bigeard n’a jamais rendu compte de ses actes devant la justice avant son décès en 2010, à 94 ans.

L’érection en France d’une statue en hommage au tortionnaire Bigeard continue à faire polémique.

Dans la sous-préfecture de Meurthe-et-Moselle, l’érection d’une statue en hommage au général Marcel Bigeard, tortionnaire en Algérie, oppose la mairie, à un collectif citoyen d’historiens et d’associatifs.

Le 13 mars passé, un appel au Conseil municipal pour reconsidérer sa décision a été lancé par le collectif Histoire et Mémoire dans le Respect des Droits Humains. L’appel a été également accompagné d’une pétition contre la statue de Marcel Bigeard.

A Toul, la statue de 2m50 de haut, en bronze, est prête à être installée, mais le projet suscite tensions et crispations. Cette statue doit être installée à proximité du monument aux morts de Toul. « C’est une insulte pour toutes les victimes du colonialisme », s’insurge le collectif.

Selon des médias français, la mairie de Toul ne semble pas prête à annuler la décision de l’installation de la statue en question mais ne donne pas de détails sur la date de son implantation.

Selon Le Parisien, « la municipalité fait savoir qu’elle n’est pas à l’initiative du projet — c’est la fondation Bigeard qui a financé l’opération —, mais a toutefois validé son implantation « car c’est un enfant de Toul ». Elle justifie son choix par le fait que le Bigeard n’a jamais été condamné sur ce qui lui est reproché.

Bigeard a participé à la Seconde Guerre mondiale, en Indochine, puis en Algérie où il était, à la tête du régiment de parachutistes 3ᵉ RPC, à des opérations en Kabylie, dans les Aurès, dans la région de Blida, à Oran, Saïda, dans le Sud et dans la capitale pendant la bataille d’Alger. Il avait le grade de colonel et son régiment dépendait de la 10ᵉ division parachutiste commandée par le général Massu. Bigeard n’a jamais rendu compte de ses actes devant la justice avant son décès en 2010, à 94 ans.