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Présidentielle : Abdelmadjid Tebboune invite les partis au dialogue

Radio M | 19/05/24 17:05

Présidentielle : Abdelmadjid Tebboune invite les partis au dialogue

Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune a invité plusieurs partis politiques à une rencontre de dialogue et de concertations ce mardi, ont révélé certains responsables politiques.

Sur son compte Facebook, le président du parti, El Bina, Abdelkader Bengrina a révélé que Abdelmadjid Tebboune a invité son parti et les autres formations politiques pour une « rencontre exceptionnelle de débat et de concertations autour des questions nationales et le renforcement du front intérieur contre les menaces qui pèsent sur le pays ».

Déjà, samedi, c’est la secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, qui a évoqué cette rencontre. « Certains, au sein du parti, nous ont demandé de ne pas nous adresser au pouvoir. Non, il est responsable devant le peuple et nous allons l’interpeller et l’interroger sur les détenus politiques, les détenus d’opinion et sur la nécessité de la libération des médias et de la levée des entraves sur l’exercice politique, syndical et associatif », a affirmé Louisa Hanoune lors de l’annonce de sa candidature. « C’est pour cette raison que nous avons accepté l’invitation de la présidence pour une rencontre mardi avec les partis », a-t-elle précisé.

Les deux partis n’ont pas précisé le format de cette réunion, ni le nombre de partis invités. La présidence n’a pas encore communiqué sur la question. Mais, c’est la première fois que Abdelmadjid Tebboune décide depuis son accession à la magistrature suprême de rencontrer collectivement les partis.

Jusqu’ici, il a rencontré certains responsables politiques séparément. Et les doléances de certains, notamment ceux de l’opposition qui ont concédé à le rencontrer, n’ont pas été suivies d’effets. Leurs plaidoyers en faveur de mesures d’apaisements et pour la libération de détenus politiques n’ont pas été concrétisés.

La rencontre de mardi sera-t-elle une occasion pour les autorités de décréter des mesures d’apaisements ? Trop tôt pour le dire. Mais cela peut augurer d’une nouvelle tradition à même d’instaurer la culture du dialogue, seule à même de rétablir la confiance.