Une série de mesures strictes pour lutter contre la triche aux examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM) et du Baccalauréat ont été décidées par les pouvoirs publics.
En effet, selon le Procureur général adjoint près la Cour d’Alger, Larabi Tahar, les pouvoirs publics « ont adopté une politique coercitive sévère pour lutter contre la triche à ces examens et en garantir la régularité ».
La même source a indiqué que cette politique se fera en coordination avec « le ministère de l’Education nationale, celui de la Justice, et les institutions sécuritaires dont la Gendarmerie et la Sûreté nationales ».
« Les parquets généraux et les parquets de la République restent en constante coordination avec les services de sécurité, qu’il s’agisse de la Gendarmerie ou de la Sûreté nationales, mobilisés tout au long de la période d’examens, notamment les unités de lutte contre la cybercriminalité », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, Larabi a rappelé la révision du Code pénal par le rajout du chapitre 9 intitulé « Atteinte à la régularité des examens et concours » afin de l’adapter à l’évolution de la criminalité en la matière.
Lors de l’examen du BAC 2023, de nombreuses personnes, dont des candidats, ont été pris la main dans le sac et condamnées à de la prison ferme.
Depuis les fraudes massives du BAC 2016, les autorités n’ont pas cessé de prendre des décisions parfois radicales pour faire face à la fraude pendant les examens, dont la coupure d’Internet dans tout le pays, plusieurs fois par jour pendant une heure, soit au début de chaque épreuve. Des coupures qui pénalisent souvent les citoyens et même les entreprises.