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44,2 milliards $ de réserves de change à la fin de l’année

Salim Mesbah | 04/05/20 11:05

44,2 milliards $ de réserves de change à la fin de l’année

Selon les estimations de la loi de finances complémentaire (LFC) 2020, les réserves de change de l’Algérie vont passer de 51,6 Mds à 44,2 milliards de dollars d’ici fin 2020, a révélé le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Amar Belhimer.

Ce niveau de réserves de change équivaut à une année d’importation, a fait savoir le ministre

Pour ce qui est du secteur des hydrocarbures, la baisse enregistrée sur le marché pétrolier mondial devrait réduire les exportations de l’Algérie pour l’année en cours à hauteur de 7,5%, selon M. Belhimer.

Sur cette base, le gouvernement prévoit dans la LFC 2020 un recul des recettes des hydrocarbures à 20,6 mds contre 37,4 mds prévus dans la Loi de finances initiale de 2020.

Autre conséquence de la chute des prix de pétrole, la base fiscale perdra également quatre mois de  contributions fiscales, vu le retard accusé en matière d’activités économiques entre les mois de mars et de juin, explique M. Belhimer.

Le secteur agricole est quelque peu épargné par cette stagnation économique, mais le niveau de recouvrement des impôts dans ce secteur reste faible, a ajouté le ministre.

Le Porte-parole du Gouvernement a, à ce propos, rappelé les quatre objectifs fixés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, quant à l’orientation économique du pays dans le contexte de la pandémie.

Il s’agit de la réduction « substantielle » de la facture des importations du fait de l’amenuisement des recettes d’hydrocarbures, de la réduction « significative » du budget de fonctionnement de l’Etat, de la réduction de la facture des services, ainsi que la réduction des dépenses d’exploitation et des coûts d’investissement de Sonatrach de 14 à 7 milliards de dollars durant l’année en cours.

« Avec de telles mesures, nous nous rapprochons du seuil minimum de dépenses incompressibles », selon M. Belhimer qui a précisé que l’économie nationale avait connu des périodes analogues en 1986, 1990 et 1994, qui ont amené les pouvoirs publics à recourir au seuil minimum de dépenses incompressibles