Le porte-parole de l’UDS, Karim Tabbou et le militant Silmane Hamitouche ont été tous deux placés sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’affaire Lazhari, ce jeudi 29 avril, après présentation devant le juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Rais à Alger.
Karim Tabbou et Silmane Hamitouche ont été mis en garde à vue depuis mercredi soir au commissariat de police de Château-neuf, suite à une plainte de Bouzid Lazhari, président du conseil national consultatif des droit de l’homme.
Ils sont accusés « d’incitation à un rassemblement non armé », « rassemblement non armé », « diffamation, injure et insulte » « offense d’un fonctionnaire d’Etat en mission », » violation du caractère sacré des morts dans les cimetières », « publication de photos sans l’autorisation » et « atteinte à l’unité nationale ».
Pour rappel, les faits en question se sont déroulés lundi dernier, en marge des funérailles de feu Ali Yahia Abdenour à Ben Aknoun, à Alger. Une altercation verbale a eu lieu entre le président du CNCDH, Bouzid Lazhari, et un un groupe de jeunes militants du Hirak, dont Karim Tabbou.
Suite cet incident, Bouzid Lazhari a annoncé qu’il projetait d’ester en justice karim Tabbou, ainsi que d’autres personnes présentes le jour de faits, aux abords du cimetière de Ben Aknoun.