Profitant de la célébration de la journée du chahid, coincidant avec le 18 février de chaque année, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a dénoncé, en demi-mots, ceux qui, à ses yeux, « surfent sur la vague attentatoire » au pays pour saper le processus de l’ « Algérie nouvelle ».
Comme souvent, en pareilles circonstances, Abdelmadjid Tebboune ne désigne pas nommément les parties ciblées. Mais, selon lui, des « parties » persistent dans leurs « dérapages » pour entraver le processus de développement du pays imprimé dans l’esprit de la fondation de « l’Algérie nouvelle ». Face à ces « pourfendeurs », il invite à méditer le « leg » des chouhada auxquels nous sommes tenus de rester fidèles.
«Le 18 février, nous célébrons la Journée nationale du Chahid, symbole des sacrifices de notre peuple qui restent gravés dans la mémoire de la nation. C’est une occasion renouvelée qui nous invite à méditer le legs dont nous avons tous l’honneur d’être les dépositaires, afin que l’appartenance nationale demeure ancrée et que la fidélité aux chouhada demeure une union nationale sacrée, qui immunise la cohésion de notre tissu social contre ceux qui surfent sur la vague attentatoire à notre pays et persistent dans leurs dérives et leurs dérapages visant à saper le processus que nous avons amorcé, en faveur d’un développement national durable dans une Algérie nouvelle prometteuse, et à influer sur les positions de l’Algérie et sur son interaction avec son environnement régional et international(…)», affirme Abdelamdjid Tebboune dans un message repris par l’agence officielle.
« L’acquis le plus précieux que nous avons hérité de notre Glorieuse Révolution et de nos vaillants chouhada, est l’attachement indéfectible au message de Novembre, dont notre peuple puise sa capacité de dévoiler les desseins de cercles ignominieux d’une poignée de suppôts successeurs de l’infamie coloniale, hantés par leur hostilité chronique à l’Algérie… », ajoute-t-il, dans une allusion visiblement à la récente sortie de l’ex ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, mais également au traitement par certains segments de la France officielle de ce qui est appelée désormais l’affaire Bouraoui.
«Si nous célébrons la Journée nationale du Chahid, partant de cette conviction qu’ils semblent perdre de vue, c’est pour rappeler l’attachement sans limite de notre vaillant peuple à la souveraineté de la terre des Chouhada, et souligner, par la même, que l’Algérie qui gagne, en cette conjoncture et dans tous les secteurs et domaines, les paris du développement socioéconomique, poursuivra, autant que faire se peut, la consolidation des acquis et le renforcement des piliers de l’Etat moderne, où règnent les valeurs de citoyenneté, la stabilité et le bien-être », souligne Abdelmadjid Tebboune.
« Une Algérie, poursuit-il, qui occupe les meilleures positions, en vue de défendre ses intérêts stratégiques, pleinement consciente de son rôle central et de sa place sur la carte des équilibres du contexte régional et international actuel, avec tout ce qu’il comprend comme tensions qui impactent désormais les relations internationales, augurant de conséquences préoccupantes, dont l’Algérie n’a eu de cesse d’exprimer sa disponibilité à en limiter les risques, en œuvrant avec tous ses partenaires pour contribuer à l’instauration de la paix et de la sécurité dans la région et dans le monde ».