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Affaire Metidji : le réquisitoire du procureur contre Sellal et ses co-accusés

Rédaction | 11/01/22 16:01

Affaire Metidji : le réquisitoire du procureur contre Sellal et ses co-accusés

Une peine de 10 ans de prison assorti d’une amende et interdiction de candidature, a été requise par le procureur de la République près le pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed à Alger, contre l’ancien premier ministre incarcéré, Abdelmalek Sellal, ce mardi 11 janvier 2022.

Le procureur a requis « une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA et interdiction de candidature pendant 5 ans contre Abdelmalek Sellal et l’ancien chef de Protocole à la présidence de la République, Mokhtar Reguieg, poursuivis avec d’autres anciens ministres et responsables pour corruption dans l’affaire du groupe Metidji » rapporte l’APS.

Une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de DA a été également requise contre le PDG du groupe Metidji, Mansour Metidji et son fils Hamza.

Les anciens ministres de l’Agriculture, Abdelkader Kadi et Abdelwahab Nouri ainsi que l’homme d’affaires Ali Haddad et l’ancien directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Belabdi Mohamed, sont impliqués et poursuivis dans cette affaire.

D’autres ministre et responsables sont également poursuivis et jugés dans cette affaire. Il s’agit de ; l’ancien ministre de l’agriculture, Abdelkader Bouazgui, l’ancien directeur de cabinet du Premier ministère, Mustapha Abdelkrim Rahiel, l’ancien chef de cabinet du Premier ministère, Amrani Hafnaoui, l’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh et les anciens ministres des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talaï et Abdelghani Zaalane.

Enfin, l’ancien directeur de la coopérative des légumes secs de la wilaya de Sidi Bel Abbes, Amara Noureddine est également accusé dans l’affaire Metidji. Ils sont tous poursuivis pour « octroi d’indus avantages, financement occulte de la campagne électorale, abus de fonctions et dilapidation de deniers publics ».

Le procès qui s’est ouvert lundi se poursuit avec les plaidoiries du collectif de défense des accusés. Les anciens responsables à la barre ont nié toutes les charges retenues contre eux.

Pour sa part, le patron du Groupe Metidji, Mansour Metidji a reconnu avoir soumis des plaintes au Premier ministère concernant son quota de blé subventionné, affirmant n’avoir reçu « aucun indu avantage ».