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Alger: Les manifestants plus nombreux à l’approche de l’anniversaire du Hirak

Radio M | 07/02/20 17:02

Alger: Les manifestants plus nombreux à l’approche de l’anniversaire du Hirak

Les manifestations se poursuivent à Alger et les contestataires du 7 février, 51e vendredi du Hirak à Alger ont été beaucoup plus nombreux que les semaines précédentes, à l’approche du premier anniversaire du mouvement populaire entamé le 22 février 2019.

La journée a pourtant commencé avec une absence du dispositif policier habituel au centre de la capitale, relayée par plusieurs personnes sur les réseaux sociaux, à la surprise des manifestants. Mais la police s’est vite déployée le long de la rue Didouche Mourad et autour de la place Audin et de la Grande Poste.

Profitant d’une belle journée ensoleillée et surtout à l’approche de l’anniversaire du Hirak qui devrait mobiliser encore plus de monde, des dizaines de milliers de manifestants ont investi les artères d’Alger après la fin de la prière du vendredi peu avant 14 heures. Ils ont scandé les slogans habituels du mouvement.

« Doula madaniya machi aâskariya » (un Etat civil, non militaire), « doula oulad lahram, yasqout ennidam » (un Etat de bâtards, à bas le pouvoir), « echâab yourid listiqlal » (le peuple veut l’indépendance) ou encore « Tebboune mzaouar, djabouh el aâskar » (Tebboune est illégitime, il a été placé par les militaires), ont été parmi les chants les plus répétés. Sur de nombreuses pancartes on pouvait lire les revendications d’un Etat de droit, d’une justice libre et d’une presse indépendante, en plus des appels à libérer les détenus d’opinion.

Comme à leur habitude, le premier cortège est descendu de la mosquée Errahma le long de la rue Didouche Mourad. Le deuxième cortège, celui des habitants du 1er mai et du quartier Belcourt est arrivé un peu plus tard aux environs de la Grande Poste via la rue Hassiba Ben Bouali, puis celui des habitants de Bab El Oued via la rue Asselah Hocine.

Victime d’une mésaventure avec la police qui l’a interpellé à Alger centre puis abandonné à Zeralda après lui avoir retiré des médicaments selon son témoignage, Baya Dahmani, une fidèle du Hirak, a été saluée et encouragée par de nombreux manifestants qui ont pris des photos avec elle.