Le général à la retraite M. Ali Ghediri a entamé vendredi une grève de la faim pour dénoncer son incarcération qui dure depuis plus d’une année, a annoncé sur facebook Mourad Amiri, membre de son comité de soutien.
Dans une lettre adressée à l’opinion publique publiée ce lundi, par ses avocats, l’ex-candidat à la candidature aux élections présidentielles du 18 avril 2019, a contesté son incarcération sans jugement et a dénoncé ce qu’il appelle ‘’ les campagnes de dénigrement qui le cible lui et sa famille’’.
‘’Par mon action, je veux révéler la vérité sur ce qui m’est arrivé’’, a-t-il écrit. Il affirme que les accusations portées à son égard n’ont aucun fondement. En d’autres termes, il refuse qu’on l’accuse d’avoir porté atteinte à l’ANP. Une institution qu’il considère comme sa famille.
Il a explique dans sa lettre que le recours à la grève de la faim est le seul moyen qu’il lui reste pour éviter la mort lente. ‘’ Le recours à la grève de la faim n’est pas une manœuvre. J’ai choisi cette méthode pour éviter une mort lente, une mort lâche’’, dit-il avant d’accuser directement les décideurs de vouloir le voir mourir lentement. ‘’Je n’ai pas peur de la mort. Je suis prêt à mourir en martyr pour mes principes qui sont la liberté, la justice et la démocratie ’’, a-t-il dit. Pour lui, son emprisonnement à la prison d’El Harrach est un ‘’Confinement politique’’ qui a pour but de l’empêcher de participer aux élections présidentielles.Arrêté le mois de juin 2019, le général à la retraite a été accusé d’atteinte au moral de l’Armée et d’intelligence avec l’étranger. Cette dernière accusation a été retirée le mois dernier du dossier du détenu par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger.