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Annulation d’un meeting de Louiza Hanoune : le FFS rejette les accusations

Radio M | 02/06/24 17:06

Annulation d’un meeting de Louiza Hanoune : le FFS rejette les accusations

Le Front des forces socialistes (FFS) a rejeté toutes les accusations du Parti des travailleurs (PT) concernant son éventuelle implication dans le « sabotage » et l’annulation d’un meeting de Louiza Hannoune au village d’Ighendoussen, à Tizi-Ouzou.  

Dans un communiqué rendu public samedi, le FFS a noté qu’il a été surpris par « les insinuations innocentes qui le liaient à l’annulation de l’activité d’un parti politique ».

La veille le parti des travailleurs avait indiqué que sa secrétaire générale Louiza Hanoune a dû annuler un meeting qu’elle projetait d’animer, samedi 1er juin dans le village Ighendoussen, suite à « des pressions exercées par des responsables d’un parti politique sur des membres du comité et sur des citoyens ».

Sans citer le FFS, le PT a déclaré que « deux cadres, également membres du comité du village et membres d’un parti politique .. se sont rétractés, sur instruction de leur direction politique et ont posé comme conditions pour la tenue du meeting qu’elle n’abordera pas des questions politiques notamment la question du génocide du peuple Palestinien, ni la question des détenus politiques et d’opinion, ni la question de l’unité et intégrité du pays ». Sur les réseaux sociaux les doits ont vite pointé le FFS.

Le FFS a considéré la sortie du PT comme une « attaque franche contre le parti ».  Pour lui « la tentative d’impliquer ses militants et ses dirigeants nationaux et de les accuser d’être derrière l’incident mentionné sans enquêter n’a rien à voir avec un exercice politique moral et honnête ».

D’après le FFS, ce qui s’est produit « exprime un état de confusion », suite à sa décision du de participer aux prochaines élections présidentielles.

Ainsi, le FFS nie « tout lien, que ce soit de près ou de loin, avec cette question et déclare qu’il n’est pas dans les prérogatives du parti de fournir des autorisations pour organiser des activités politiques publiques. En même temps, il appelle les médias à se rapprocher des autorités municipales et politiques. Les autorités de l’État et le comité villageois concerné par l’activité, pour s’assurer du sujet et le vérifier.

Enfin, le FFS a noté qu’il se réserve tous les droits de poursuivre légalement les partis ou les plumes « qui osent insulter le parti et ses dirigeants et le cibler par toute forme de diffamation, d’attaque et de falsification ».