Perdant dans la course vers la présidence de l’Assemblée populaire nationale (APN) jeudi, le MSP a fini par accepter de siéger dans le bureau avec deux vice-présidents.
Finalement le parti de Abderrazak Makri ne fera pas de l’opposition « pure et dure » dans l’hémicycle de la chambre basse du Parlement algérien. En décidant d’intégrer le bureau de l’APN à l’issue de la séance d’adoption des neuf vice-présidents ce samedi, le MSP a choisi de faire de « l’opposition positive », selon les termes d’un de ses cadres. Cette décision aurait été ordinaire si le MSP n’avait pas un candidat en lice pour la présidence de l’assemblée qui a perdu la partie face à l’indépendant Boughali Ibrahim. Ainsi, l’APN de la 9ème législature ne contiendra pas un groupe parlementaire de l’opposition. Une première depuis le début du multipartisme.
A noter que les nouveaux députés ont adopté samedi à l’unanimité la liste des vice-présidents de l’Assemblée au titre de la première année de la 9è législature. L’adoption qui s’est déroulée en plénière a vu la désignation de neuf députés proposés par les groupes parlementaires conformément à l’article 13 du règlement intérieur de l’APN. Il s’agit des députés Bentabet Azzi et Fitas Belakehal du Parti du Front de libération nationale (FLN), Benaouda Bentahar et Salim Merah (Indépendants), Youcef Adjissa et Sariha Kaci du Mouvement de la société pour la paix (MSP).
La liste inclut également un député du Rassemblement national démocratique (RND), du Front El-Mostakbal et du Mouvement El Bina El Watani, respectivement : Moundir Bouden, Khelifa Benslimane et Ali Tarbagou.