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Arrivée à Alger du Président tunisien Kaïs Saied

La Rédaction | 02/02/20 12:02

Arrivée à Alger du Président tunisien Kaïs Saied

Le Président Tunisien, Kaïs Saied a entamé, ce 02 février, une visite d’Etat en Algérie, à l’invitation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Le Président Saied a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene, par le chef de l’Etat.

Cette visite constitue les vrais premiers pas à l’international du président tunisien après sa sortie protocolaire à Mascat pour les funérailles du souverain omanais. Lors de sa campagne électorale, M. Saied avait promis à son électorat que sa première visite à l’étranger sera vers l’Algérie. Promesse tenue.

Cette visite est un sommet de haut niveau des dirigeants des deux pays du Maghreb qui entretiennent les relations les plus stables de la région. Une amitié que le nouveau dirigeant tunisien a tenu à entretenir dès son arrivée au pouvoir. Et c’est cette amitié que le locataire du palais de Carthage a  honoré la semaine dernière, Djamila Bouhired, une des figures emblématiques de la révolution algérienne.

Au-delà de ces considérations historique et symbolique, la rencontre des deux chefs d’Etat sera l’occasion d’évoquer des sujets plus sensibles. La situation en Libye et la coopération en matière de lutte antiterroriste seront certainement à l’ordre du jour. Les deux pays ont toujours accordé leurs violons à ce sujet.

Les relations économiques entre la Tunisie et l’Algérie seront certainement, aussi, au centre des discussions entre les deux délégations. Les échanges commerciaux sont intenses à travers la seule frontière terrestre ouverte de de l’Algérie vers l’extérieur.

Alger constituera pour le chef d’État tunisien la plus importante visite dans son calendrier au regard des relations très étroites qui lient les deux pays. L’ovvasion, pett-être aussi pour le chef de l’Etat tunisien de tenter de relancer le dossier UMA bloqué par les divergences algéro-marocaines.

C’est dire que les deux chefs d’Etat seront attendus sur plusieurs dossiers de coopération très sensibles et évoqueront les situations internationale et régionale notamment en Libye et en Palestine occupée.