Stellantis va ralentir les activités de son usine de Mirafiori, à Turin, ce mois-ci et le mois prochain, en réponse à la faible demande du marché pour sa petite voiture entièrement électrique Fiat 500 et ses modèles Maserati, a déclaré lundi un porte-parole du constructeur automobile.
Les arrêts de travail dureront jusqu’au 30 mars, s’ajoutant à une période de chômage technique déjà annoncée pour environ 2 250 travailleurs de l’usine, du 12 février au 3 mars, a précisé le porte-parole.
Toutefois, le porte-parole a précisé qu’à l’exception du 12 février, date à laquelle l’usine sera totalement arrêtée, Mirafiori devrait fonctionner à un rythme réduit d’une équipe de huit heures par jour, au lieu des deux équipes habituelles, pendant toute la durée de l’arrêt.
Le fabricant de Fiat, Stellantis, a toutefois la possibilité d’arrêter totalement l’activité de l’usine si la demande devait s’avérer encore plus faible dans les semaines à venir, a-t-il ajouté.
Il est à noter que le groupe Stellantis a construit une usine d’assemblage de son modèle FIAT 500 Hybride à Oran en Algérie. Les premières voitures qui seront assemblées dans cette usine seront commercialisés à partir du premier trimestre 2024.
Selon une source syndicale, quelque 300 à 350 personnes devraient être mises au chômage technique chaque semaine, sur un total d’environ 1 250 travailleurs fabriquant la Fiat 500 électrique et 1 000 autres produisant des modèles Maserati. Certains travailleurs seront temporairement absorbés par d’autres départements productifs de Mirafiori, a ajouté la source.
La semaine dernière, l’Italie a lancé un nouveau plan, d’une valeur de 950 millions d’euros (1 milliard de dollars) pour cette année, afin d’aider les conducteurs à adopter des véhicules plus propres. Dans le cadre de ce plan, les achats de voitures entièrement électriques seront subventionnés à hauteur de 13 750 euros.
Le mois dernier, Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a déclaré que Mirafiori, siège historique de Fiat, faisait partie des usines qui avaient le plus souffert de l’approche jusqu’ici parcimonieuse de Rome en matière d’incitations à l’achat d’automobiles.
Avec Agences